avril 13, 2025

WHSmith en pourparlers pour vendre ses 500 magasins de centre-ville au Royaume-Uni dans le cadre d’un virage stratégique

2 min read

WHSmith est actuellement en discussion pour céder ses magasins de centre-ville, plus de deux siècles après l’ouverture de sa toute première boutique à Londres.

Le détaillant, connu pour sa papeterie, ses livres et ses kiosques à journaux, a confirmé samedi 25 janvier qu’il « étudiait plusieurs options stratégiques » pour ses 500 magasins de centre-ville, dont une éventuelle vente.

Ces dernières années, WHSmith a progressivement recentré son activité sur le commerce de détail dans les lieux de transit. L’entreprise gère désormais plus de 1 200 points de vente dans les aéroports, les gares et les hôpitaux, répartis dans 32 pays. Cette branche dédiée au voyage représente aujourd’hui environ les trois quarts du chiffre d’affaires du groupe et 85 % de son bénéfice d’exploitation.

Ces négociations surviennent alors que les rues commerçantes britanniques font face à d’importants défis : hausse des coûts, essor des achats en ligne et diminution du flux de clients.

Les magasins WHSmith situés en centre-ville peinent depuis plusieurs années, beaucoup de consommateurs les trouvant peu attrayants et dépassés. Au début du mois, l’enseigne a cependant fait état d’excellentes performances dans son secteur “voyage” : ses bénéfices y ont progressé de 22 % et ses revenus de 11 %. En revanche, la division centre-ville a vu son bénéfice chuter de 9 %, avec un recul des ventes de 4 %.

Le consultant en distribution Richard Hyman souligne que cette volonté de vendre la branche “centre-ville” n’est guère surprenante, rappelant que de nombreuses enseignes traditionnelles, à l’instar de Debenhams ou Woolworths, ont aussi rencontré des difficultés face aux changements dans les habitudes d’achat.

Même si aucun accord ni calendrier n’a été officiellement confirmé, des sources indiquent que WHSmith est en discussion avec plusieurs acheteurs potentiels et qu’une entente pourrait voir le jour dans les mois à venir. Toutefois, l’entreprise prévient qu’« aucune certitude ne peut être donnée quant à l’issue de ces pourparlers ».